Nous avons lancé une initiative autour de la dénomination des véhicules en novembre 2024. Car si certains parlent de véhicules intermédiaires, d’autres parlent de vélis, de VI, de EVI et d’autres encore de velauto ou d’ORNI (Objet Roulant Non Identifié).
Ce sont donc pas moins de 29 participants qui ont pris part aux réflexions. Car oui, il semble bien compliqué de nommer tous ces véhicules différents et encore plus de les regrouper dans des cases : mais à quoi bon ? C’est dans cette ligne directrice que les échanges ont établi plusieurs recommendations.
Dire NON à la catégorisation à outrance.
En étudiant le marketing déployé au Mondial de l’Auto et à l’Eicma, il a semblé évident que seul les journalistes dans les revues techniques parlent en catégorie de véhicules. De manière générale, ils sont systématiquement nommés par le nom : Ami, Sorean, Twizy, Biro, Acticycle, Microlino...
Attention, nommer une catégorie reste pratique : le Salon des Vélis en est la preuve ! Aveli recommande donc de capitaliser sur les termes actuels, en parlant de Véli et de Véli actif.
Dire OUI au concept de marque.
Le consommateur n’achète pas une catégorie, mais bien l’unicité d’un produit. Une marque forte, qui fait l’effort d’adopter un nom (tous les véhicules présentés à Laval n’en avait pas !) et de communiquer dessus aura plus de chance de susciter l’intérêt.
Dire NON à certains mots
Voiturette, Voiture sans permis et les mots aux sonorités dérivées de l’automobile comme Véloto.
Parler de voiture sans permis (sans est un diminutif) est péjoratif, car cela sous-entend de ne pas avoir quelque chose (le permis) et donc d’être un conducteur diminué (comparé aux autres). Les journalistes auto les moins intéressés prendront ainsi plaisir à parler de voitures sans permis tandis que les autres ont déjà adopté le terme micro-car.
À nous maintenant de leur faire adopter Véli et Véli actif...
Article original paru dans le numéro 19 du "Magazine des VELIs" de l'associaition IN'VD, membre d'AVELI.